Lettera del Santo Padre ai cattolici di Terra Santa

Gerusalemme squarcioCari fratelli e sorelle,

da tempo vi penso e ogni giorno prego per voi. Ma ora, alla vigilia di questa Pasqua, che per voi sa tanto di Passione e ancora poco di Risurrezione, sento il bisogno di scrivervi per dirvi che vi porto nel cuore. Sono vicino a tutti voi, nei vostri vari riti, cari fedeli cattolici sparsi su tutto il territorio della Terra Santa: in particolare a quanti, in questi frangenti, stanno patendo più dolorosamente il dramma assurdo della guerra, ai bambini cui viene negato il futuro, a quanti sono nel pianto e nel dolore, a quanti provano angoscia e smarrimento.

La Pasqua, cuore della nostra fede, è ancora più significativa per voi che la celebrate nei Luoghi in cui il Signore è vissuto, morto e risorto: non solo la storia, ma neanche la geografia della salvezza esisterebbe senza la Terra che voi abitate da secoli, dove volete restare e dov’è bene che possiate restare. Grazie per la vostra testimonianza di fede, grazie per la carità che c’è tra di voi, grazie perché sapete sperare contro ogni speranza.

Desidero che ciascuno di voi senta il mio affetto di padre, che conosce le vostre sofferenze e le vostre fatiche, in particolare quelle di questi ultimi mesi. Insieme al mio affetto, possiate percepire quello di tutti i cattolici del mondo! Il Signore Gesù, nostra Vita, come Buon Samaritano versi sulle ferite del vostro corpo e della vostra anima l’olio della consolazione e il vino della speranza.

Pensandovi, torna alla memoria il pellegrinaggio che ho compiuto in mezzo a voi dieci anni fa; e faccio mie le parole che San Paolo VI, primo Successore di Pietro pellegrino in Terra Santa, rivolse a tutti i credenti cinquant’anni fa: «Il protrarsi dello stato di tensione nel Medio Oriente, senza che siano compiuti passi conclusivi verso la pace, costituisce un grave e costante pericolo, che minaccia non solo la tranquillità e la sicurezza di quelle popolazioni – e la pace del mondo intero – ma anche certi valori sommamente cari, per diversi motivi, a tanta parte dell’umanità» (Esort. Ap. Nobis in Animo).

Cari fratelli e sorelle, la comunità cristiana di Terra Santa non è stata soltanto, lungo i secoli, custode dei Luoghi della salvezza, ma ha costantemente testimoniato, attraverso le proprie sofferenze, il mistero della Passione del Signore. E, con la sua capacità di rialzarsi e andare avanti, ha annunciato e continua ad annunciare che il Crocifisso è Risorto, che con i segni della Passione è apparso ai discepoli e salito al cielo, portando al Padre la nostra umanità tormentata ma redenta. In questi tempi oscuri, in cui sembra che le tenebre del Venerdì santo ricoprano la vostra Terra e troppe parti del mondo sfigurate dall’inutile follia della guerra, che è sempre e per tutti una sanguinosa sconfitta, voi siete fiaccole accese nella notte; siete semi di bene in una terra lacerata da conflitti.

Per voi e con voi prego: “Signore, tu che sei la nostra pace (cfr Ef 2,14-22), tu che hai proclamato beati gli operatori di pace (cfr Mt 5,9), libera il cuore dell’uomo dall’odio, dalla violenza e dalla vendetta. Noi guardiamo te e seguiamo te, che perdoni, che sei mite e umile di cuore (cfr Mt 11,29). Fa’ che nessuno ci rubi dal cuore la speranza di rialzarci e di risorgere con te, fa’ che non ci stanchiamo di affermare la dignità di ogni uomo, senza distinzione di religione, di etnia o di nazionalità, a partire dai più fragili: dalle donne, dagli anziani, dai piccoli e dai poveri”.

Fratelli, sorelle, voglio dirvi: non siete soli e non vi lasceremo soli, ma rimarremo solidali con voi attraverso la preghiera e la carità operosa, sperando di poter tornare presto da voi come pellegrini, per guardarvi negli occhi e abbracciarvi, per spezzare il pane della fraternità e contemplare quei virgulti di speranza cresciuti dai vostri semi, sparsi nel dolore e coltivati con pazienza.

So che i vostri Pastori, i religiosi e le religiose vi sono vicini: li ringrazio di cuore per quanto hanno fatto e continuano a fare. Cresca e risplenda, nel crogiolo della sofferenza, l’oro dell’unità, anche con i fratelli e le sorelle delle altre Confessioni cristiane, ai quali pure desidero manifestare la mia spirituale vicinanza ed esprimere il mio incoraggiamento. Tutti porto nella preghiera.

Vi benedico e invoco su di voi la protezione della Beata Vergine Maria, figlia della vostra Terra. Rinnovo l’invito a tutti i cristiani del mondo a farvi sentire il loro sostegno concreto e a pregare senza stancarsi, perché l’intera popolazione della vostra cara Terra sia finalmente nella pace.

Fraternamente,

Roma, San Giovanni in Laterano, Settimana Santa 2024

FRANCESCO

 

Traduzione in lingua francese

Lettre du Saint-Père aux catholiques de Terre-Sainte

Chers frères et sœurs,

je pense à vous depuis longtemps et je prie chaque jour pour vous. Mais aujourd’hui, à la veille de cette fête de Pâques qui, pour vous, connaît une grande Passion et encore peu de Résurrection, j’éprouve le besoin de vous écrire pour vous dire que je vous porte dans mon cœur. Je suis proche de vous tous, dans vos différents rites, chers fidèles catholiques dispersés en Terre Sainte : en particulier de ceux qui, en ce moment difficile, souffrent le plus douloureusement du drame absurde de la guerre, des enfants à qui l’on refuse l’avenir, de ceux qui pleurent et de ceux qui souffrent, de ceux qui éprouvent angoisse et désarroi.

Pâques, au cœur de notre foi, est encore plus significative pour vous qui la célébrez dans les lieux où le Seigneur a vécu, est mort et est ressuscité : non seulement l’histoire, mais aussi la géographie du salut n’existeraient pas sans la Terre que vous habitez depuis des siècles, où vous voulez rester et où il est bon que vous puissiez rester. Merci pour votre témoignage de foi, merci pour la charité qui règne parmi vous, merci parce que vous savez espérer contre toute espérance.

Je souhaite que chacun d’entre vous ressente mon affection de père qui connaît vos souffrances et vos peines, en particulier celles de ces derniers mois. En même temps que mon affection, puissiez-vous ressentir celle de tous les catholiques du monde ! Que le Seigneur Jésus notre Vie, comme le Bon Samaritain, verse sur les blessures de vos corps et de vos âmes l’huile de la consolation et le vin de l’espérance.

En pensant à vous, je me souviens du pèlerinage que j’ai accompli parmi vous il y a dix ans ; et je fais miennes les paroles que saint Paul VI, premier Successeur de Pierre à avoir effectué un pèlerinage en Terre Sainte, adressa à tous les croyants il y a cinquante ans: « La persistance de l’état de tension au Moyen-Orient, sans que soient accomplis des pas concluants vers la paix, constitue un danger grave et constant, qui menace non seulement la tranquillité et la sécurité de ces populations - et la paix du monde entier - mais aussi certaines valeurs extrêmement chères, pour diverses raisons, à une grande partie de l’humanité » (Exhort. ap. Nobis in Animo).

Chers frères et sœurs, la communauté chrétienne de Terre Sainte n’a pas été seulement, au cours des siècles, la gardienne des Lieux du salut, mais elle a constamment témoigné, par ses souffrances, du mystère de la Passion du Seigneur. Et, avec sa capacité à se relever et à aller de l’avant, elle a annoncé - et continue d’annoncer - que le Crucifié est Ressuscité, qu’il est apparu à ses disciples avec les signes de la Passion, et qu’il est monté au ciel portant au Père notre humanité tourmentée mais rachetée. En ces temps sombres où les ténèbres du Vendredi saint semblent recouvrir votre Terre et trop de régions du monde défigurées par la folie inutile de la guerre, qui est toujours et pour tous une défaite sanglante, vous êtes des flambeaux allumés dans la nuit ; vous êtes des semences de bien dans une terre déchirée par les conflits.

Pour vous et avec vous, je prie : “Seigneur, toi qui es notre paix (cf. Ep 2, 14-22), toi qui as proclamé bienheureux les artisans de paix (cf. Mt 5, 9), délivre le cœur de l’homme de la haine, de la violence et de la vengeance. Nous nous tournons vers toi et te suivons, toi qui pardonnes, toi qui es doux et humble de cœur (cf. Mt 11, 29). Fais que personne ne dérobe à nos cœurs l’espérance de nous relever et de ressusciter avec toi, fais que nous ne nous lassions pas d’affirmer la dignité de tout homme, sans distinction de religion, d’ethnie ou de nationalité, à commencer par les plus fragiles : les femmes, les personnes âgées, les petits et les pauvres”.

Frères, sœurs, je veux vous dire : vous n’êtes pas seuls et nous ne vous laisserons pas seuls, mais nous resterons solidaires de vous par la prière et la charité active, en espérant pouvoir revenir bientôt chez vous en tant que pèlerins, pour vous regarder dans les yeux et vous embrasser, pour rompre le pain de la fraternité et contempler ces jeunes pousses d’espérance qui ont grandi de vos semences, répandues dans la douleur et cultivées avec patience.

Je sais que vos pasteurs, les religieux et les religieuses sont proches de vous. Je les remercie de tout cœur pour ce qu’ils ont fait et continuent de faire. Qu’augmente et brille, dans le creuset de la souffrance, l’or de l’unité, également avec les frères et les sœurs des autres confessions chrétiennes auxquels je souhaite aussi manifester ma proximité spirituelle et exprimer mon encouragement. Je les porte tous dans la prière.

Je vous bénis et j’invoque sur vous la protection de la Vierge Marie, fille de votre Terre. Je renouvelle mon invitation à tous les chrétiens du monde à vous faire sentir leur proximité concrète et à prier sans se lasser, afin que toute la population de votre chère Terre soit enfin en paix.

Fraternellement,

Rome, Saint-Jean-de-Latran, Semaine Sainte 2024

FRANÇOIS

 

 

Traduzione in lingua inglese

Letter of His Holiness Pope Francis to the Catholics of the Holy Land

Dear brothers and sisters,

For some time, you have daily been in my thoughts and prayers. Now, on the eve of this Easter that for you is so overshadowed by the Passion and, as yet, so little by the Resurrection, I feel the desire to write to you and to tell you how close you are to my heart. I embrace all of you, in the variety of your rites, dear Catholic faithful living throughout the Holy Land. In a particular way, I embrace those most affected by the senseless tragedy of war: the children robbed of their future, those who grieve and are in pain, and all who find themselves prey to anguish and dismay.

Easter, the heart of our faith, is all the more significant for you who celebrate this feast in the very places where our Lord lived, died and rose again. The history of salvation, and indeed its geography, would not exist apart from the land in which you have dwelt for centuries. There you want to remain, and there it is good that you should remain. Thank you for your testimony of faith, thank you for the charity that exists among you, thank you for your ability to hope against all hope.

I would like each of you to feel my paternal affection, for I am conscious of your sufferings and your struggles, particularly in the course of these recent months. Together with my affection, may you sense the love of Catholics throughout the world! May the Lord Jesus, our Life, like the Good Samaritan, pour over your wounds in body and soul the balm of his consolation and the wine of hope.

I think back on the pilgrimage I made among you ten years ago, and I would like to make my own the words that, fifty years ago, Saint Paul VI – the first Successor of Peter to travel as a pilgrim to the Holy Land – addressed to the faithful everywhere: “The continuing tensions in the Middle East, and the lack of concrete progress towards peace, represent a constant and dire threat not only to the peace and security of those peoples – and indeed of the entire world – but also to values supremely dear, for different reasons, to much of mankind” (Apostolic Exhortation Nobis in Animo).

Dear brothers and sisters, the Christian community of the Holy Land has not only acted, down the centuries, as a guardian of the places of our salvation, but has likewise borne enduring witness, through its own sufferings, to the mystery of the Lord’s Passion. By your ability to rise anew and press forward, you have proclaimed, and continue to proclaim, that the crucified Lord rose from the dead; bearing the marks of his Passion, he then appeared to his disciples and ascended to heaven to bring before the Father our tormented yet now redeemed humanity. In these bleak times, when it seems that the dark clouds of Good Friday hover over your land, and all too many parts of our world are scarred by the pointless folly of war – which is always and for everyone a bitter defeat – you are lamps shining in the night, seeds of goodness in a land rent asunder by conflict.

For you and with you, I lift up this prayer: “Lord, you are our peace (cf. Eph 2:14-22). You who proclaimed blessed the peacemakers (cf. Mt 5:9): set human hearts free from hatred, violence and the spirit of revenge. We look to your example and we follow you, who are merciful, meek and humble of heart (cf. Mt 11:29). May no one rob our hearts of the hope of rising anew with you. May we never tire of defending the dignity of every man, woman and child, without distinction of religion, ethnicity or nationality, beginning with the most vulnerable among us: women, the elderly, children and the poor”.

Dear brothers and sisters, allow me to tell you once more that you are not alone; we will never leave you alone, but will demonstrate our solidarity with you by prayer and practical charity. Soon we hope to return among you as pilgrims, to draw near to you, to embrace you, to break with you the bread of fraternity and to contemplate the tender shoots of hope that spring from the seeds you are sowing in pain and nurturing with patience.

I know that your bishops, priests and religious are always at your side. I thank them most heartily for all that they have done and for all they are continuing to do. In the crucible of suffering, may the precious gold of unity be purified and shine forth, among yourselves and with our brothers and sisters of other Christian confessions. To them also, I want to express my spiritual closeness and encouragement. I keep all of you in my prayers.

I bless you and I invoke upon you the protection of the Blessed Virgin Mary, daughter of your land. Once more, I ask Christians throughout the world to manifest their concrete support for you and to pray tirelessly that all the people of your beloved land may dwell at last in peace.

Fraternally,

Rome, from Saint John Lateran, Holy Week 2024

FRANCIS

 

Traduzione in lingua tedesca

Brief des Heiligen Vaters an die Katholiken im Heiligen Land

Liebe Brüder und Schwestern,

seit langem schon denke ich an euch und ich bete jeden Tag für euch. Aber jetzt, so kurz vor Ostern, da bei euch viel vom Leiden und wenig von der Auferstehung zu spüren ist, habe ich das Bedürfnis, euch zu schreiben, um euch zu sagen, dass ich euch im Herzen trage. Ich bin euch allen nahe, liebe katholische Gläubige verschiedener Riten, die ihr im ganzen Heiligen Land verstreut lebt: vor allem denen, die in dieser Zeit am meisten unter dem sinnlosen Drama des Krieges leiden, den Kindern, denen die Zukunft verwehrt wird, denen, die weinen und leiden, denen, die in Angst und Fassungslosigkeit leben.

Ostern, die Herzmitte unseres Glaubens, ist noch bedeutungsvoller für euch, die ihr dieses Fest an den Orten feiert, an denen der Herr gelebt hat und wo er gestorben und auferstanden ist: Ohne das Land, in dem ihr seit Jahrhunderten lebt, in dem ihr bleiben wollt und in dem es euch vergönnt sein möge, zu bleiben, gäbe es nicht nur keine Geschichte, sondern auch keine Geographie des Heils. Danke für euer Glaubenszeugnis, danke für die Nächstenliebe unter euch, danke, dass ihr es versteht, wider alle Hoffnung zu hoffen.

Ich wünsche mir, dass jeder von euch meine väterliche Zuneigung spürt, die um eure Leiden und Mühen weiß, besonders in diesen letzten Monaten. Möget ihr neben meiner Zuneigung auch die Zuneigung aller Katholiken auf der Welt erfahren! Möge Jesus, der Herr, der unser Leben ist, wie der barmherzige Samariter das Öl des Trostes und den Wein der Hoffnung auf die Wunden eures Leibes und eurer Seele gießen.

Wenn ich an euch denke, kommt mir die Pilgerreise in den Sinn, die ich vor zehn Jahren in eurer Mitte unternommen habe; und ich mache mir die Worte zu eigen, die der heilige Paul VI. – der erste Nachfolger Petri, der eine Pilgerreise ins Heilige Land unternahm – vor fünfzig Jahren an alle Gläubigen richtete: »Die anhaltenden Spannungen im Nahen Osten, ohne entscheidende Schritte in Richtung Frieden, stellen eine ernste und ständige Gefahr dar, die nicht nur die Ruhe und Sicherheit dieser Völker – sowie den Frieden in der ganzen Welt – bedroht, sondern auch bestimmte Werte, die aus verschiedenen Gründen für einen Großteil der Menschheit von höchster Bedeutung sind« (Apostolisches Schreiben Nobis in Animo).

Liebe Brüder und Schwestern, die christliche Gemeinschaft des Heiligen Landes hat im Laufe der Jahrhunderte nicht nur die heiligen Stätten gehütet, sondern sie hat durch ihre Leiden beständig Zeugnis vom Geheimnis des Leidens des Herrn abgelegt. Und mit ihrer Fähigkeit, sich wieder aufzurichten und weiterzugehen, hat sie verkündet und verkündet sie auch weiterhin, dass der Gekreuzigte auferstanden ist, dass er mit seinen Wundmalen den Jüngern erschienen und in den Himmel aufgefahren ist und unsere gepeinigte, aber erlöste Menschheit zum Vater geführt hat. In diesen dunklen Zeiten, in denen es scheint, als ob die Finsternis des Karfreitags euer Land und zu viele Gegenden in der Welt bedeckt, die vom sinnlosen Wahnsinn des Krieges entstellt sind, der immer und für alle eine blutige Niederlage ist, seid ihr Fackeln, die in der Nacht leuchten; ihr seid Samen des Guten in einem von Konflikten zerrissenen Land.

Für euch und mit euch bete ich: „Herr, der du unser Friede bist (vgl. Eph 2,14-22), der du die Friedensstifter seliggepriesen hast (vgl. Mt 5,9), befreie das Herz der Menschen von Hass, Gewalt und Rachsucht. Wir schauen auf dich und folgen dir nach, der du vergibst und sanftmütig und von Herzen demütig bist (vgl. Mt 11,29). Gib, dass niemand uns die Hoffnung aus dem Herzen raubt, dass wir wieder aufstehen und mit dir auferstehen. Gib, dass wir nicht müde werden, uns zur Würde eines jeden Menschen zu bekennen, ohne Ansehen von Religion, Ethnie oder Nationalität, angefangen bei den Schwächsten: den Frauen, den älteren Menschen, den Kleinen und den Armen.”

Brüder und Schwestern, ich möchte euch sagen: Ihr seid nicht allein und wir werden euch nicht allein lassen, sondern wir werden im Gebet und durch tätige Nächstenliebe mit euch solidarisch bleiben, in der Hoffnung, bald wieder als Pilger zu euch zurückkehren zu können, um euch in die Augen zu schauen und euch zu umarmen, um das Brot der Geschwisterlichkeit zu brechen und die jungen Pflänzchen der Hoffnung zu betrachten, die aus euren Samen gewachsen sind, die im Leid ausgesät und geduldig gehegt wurden.

Ich weiß, dass eure Hirten wie auch die Ordensleute euch nahe sind. Ich danke ihnen von Herzen für das, was sie getan haben und weiterhin tun. Möge im Schmelztiegel des Leidens das Gold der Einheit zunehmen und erstrahlen – der Einheit auch mit den Brüdern und Schwestern der anderen christlichen Konfessionen, denen ich ebenfalls meine geistliche Nähe zeigen und Mut zusprechen möchte. Alle schließe ich in mein Gebet mit ein.

Ich segne euch und erbitte euch den Schutz der seligen Jungfrau Maria, die eine Tochter eures Landes ist. Erneut lade ich alle Christen der Welt ein, euch ihre konkrete Unterstützung spüren zu lassen und unermüdlich dafür zu beten, dass die gesamte Bevölkerung eures geliebten Landes endlich im Frieden leben möge.

Brüderlich,

Rom, Sankt Johannes im Lateran, Karwoche 2024

FRANZISKUS

 

Traduzione in lingua spagnola

Carta del Santo Padre a los católicos de Tierra Santa

Queridos hermanos y hermanas:

Desde hace tiempo los llevo en mi pensamiento y rezo cada día por ustedes. Pero ahora, en vísperas de esta Pascua, que para ustedes tiene una fuerte carga de Pasión y todavía poco de Resurrección, siento la necesidad de escribirles y decirles que los llevo en el corazón. Me hago cercano a todos ustedes, en sus varios ritos, queridos fieles católicos esparcidos por todo el territorio de la Tierra Santa. En particular a cuantos, en estos momentos, están sufriendo dolorosamente el drama absurdo de la guerra, a los niños a los que se les niega un futuro, a cuantos lloran y sufren, a cuantos experimentan angustia y desorientación.

La Pascua, centro de nuestra fe, tiene aún más significado para ustedes, que la celebran en los lugares en los que el Señor vivió, murió y resucitó. No sólo la historia, ni tampoco la geografía de la salvación existirían sin la tierra que ustedes habitan desde hace siglos, en la que quieren permanecer y donde es un bien que puedan quedarse. Gracias por su testimonio de fe, gracias por la caridad que existe entre ustedes, gracias porque saben esperar contra toda esperanza.

Deseo que cada uno de ustedes sienta mi afecto de padre, que conoce sus sufrimientos y sus fatigas, en particular las de estos últimos meses. Junto a mi afecto, espero que puedan percibir el de todos los católicos del mundo. Que el Señor Jesús, nuestra Vida, como Buen Samaritano derrame sobre las heridas de sus cuerpos y sus almas el aceite del consuelo y el vino de la esperanza.

Pensando en ustedes, vuelve a mi mente la peregrinación que realicé hace diez años; y hago mías las palabras que san Pablo VI, primer sucesor de Pedro peregrino en Tierra Santa, dirigió hace cincuenta años a todos los creyentes: «la prolongación del estado de tensión en el Oriente Medio, sin que se hayan dado pasos conclusivos hacia la paz, constituye un grave y permanente peligro que amenaza no sólo la tranquilidad y la seguridad de aquellas poblaciones —y la paz del mundo entero—, sino también ciertos valores sumamente queridos, por distintos motivos, para gran parte de la humanidad» (Exhort. ap. Nobis in Animo).

Queridos hermanos y hermanas, la comunidad cristiana de Tierra Santa no sólo ha sido custodia de los lugares de la salvación a lo largo de los siglos, sino que constantemente ha dado testimonio, a través de sus propios sufrimientos, del misterio de la Pasión del Señor. Y, con su capacidad de levantarse y seguir adelante, ha anunciado y sigue anunciando que el Crucificado resucitó, que con los signos de su Pasión apareció a sus discípulos y ascendió al cielo, llevando junto al Padre nuestra humanidad atormentada pero redimida. En estos tiempos oscuros, en los que parece que las tinieblas del Viernes Santo recubren vuestra tierra y tantas partes del mundo son desfiguradas por la inútil locura de la guerra, que es siempre y para todos una sangrienta derrota, ustedes son antorchas encendidas en la noche; son semillas de bien en una tierra desgarrada por los conflictos.

Por ustedes y con ustedes rezo: “Señor, que eres nuestra paz (cf. Ef 2,14-22), tú que has proclamado bienaventurados a los que trabajan por la paz (cf. Mt 5,9), libera el corazón del hombre del odio, de la violencia y de la venganza. Nosotros te contemplamos y te seguimos a ti, que perdonas, que eres manso y humilde de corazón (cf. Mt 11,29). Haz que nadie nos robe del corazón la esperanza de ponernos en pie y de resucitar contigo, haz que no nos cansemos de afirmar la dignidad de todo hombre, sin distinción de religión, etnia o nacionalidad, empezando por los más frágiles, por las mujeres, los ancianos, los pequeños y los pobres”.

Hermanos y hermanas, quisiera decirles que no están solos y no los dejaremos solos, sino que permaneceremos solidarios con ustedes a través de la oración y la caridad activa, esperando poder volver pronto a ustedes como peregrinos, para mirarlos a los ojos y abrazarlos, para partir el pan de la fraternidad y contemplar aquellos brotes de esperanza nacidos de vuestras semillas, esparcidas en el dolor y cultivadas con paciencia.

Sé que sus Pastores, los religiosos y las religiosas están junto a ustedes. Les agradezco de corazón todo lo que hacen y continúan haciendo. Que crezca y resplandezca en el crisol del sufrimiento el oro de la unidad, también con los hermanos y las hermanas de las otras confesiones cristianas, a quienes asimismo les deseo manifestar mi cercanía espiritual y expresar mi aliento. A todos los llevo en la oración.

Los bendigo e invoco sobre ustedes la protección de la Bienaventurada Virgen María, hija de vuestra tierra. Renuevo la invitación a todos los cristianos del mundo a hacer sentir su apoyo concreto y a rezar sin cansarse, para que toda la población de vuestra querida tierra esté por fin en paz.

Fraternalmente,

Roma, San Juan de Letrán, Semana Santa 2024

FRANCISCO

 

Traduzione in lingua portoghese

Carta do Santo Padre aos Católicos da Terra Santa

Amados irmãos e irmãs!

Há muito tempo que vos trago no pensamento, rezando por vós todos os dias. Mas agora, nas vésperas desta Páscoa que para vós sabe muito de Paixão e ainda pouco de Ressurreição, sinto necessidade de vos escrever para dizer que vos trago no coração. Sinto-me próximo de todos vós, nos vossos variados ritos, amados fiéis católicos espalhados por todo o território da Terra Santa, mas de modo particular daqueles que, nestes momentos, estão a sofrer mais dolorosamente o drama absurdo da guerra; sinto-me próximo das crianças a quem é negado um futuro, de quantos choram e sofrem, de todos aqueles que sentem angústia e desânimo.

A Páscoa, coração da nossa fé, é ainda mais significativa para vós que a celebrais nos Lugares onde o Senhor viveu, morreu e ressuscitou: nem a história, nem mesmo a geografia da salvação existiriam sem a Terra que há séculos habitais e onde quereis permanecer e será bom que o possais fazer. Obrigado pelo vosso testemunho de fé, obrigado pela caridade que frutifica entre vós, obrigado por saberdes esperar contra toda a esperança.

Desejo que cada um de vós possa sentir o meu afeto de pai, que conhece os vossos sofrimentos e canseiras, nomeadamente os destes últimos meses. E juntamente com o meu afeto, possais sentir o de todos os católicos do mundo! Como Bom Samaritano, o Senhor Jesus, nossa Vida, derrame sobre as vossas feridas do corpo e da alma o óleo da consolação e o vinho da esperança.

Ao pensar em vós, vem-me à memória a peregrinação que fiz convosco há dez anos; e faço minhas as palavras que há cinquenta anos São Paulo VI, o primeiro Sucessor de Pedro peregrino na Terra Santa, dirigiu a todos os crentes: «O prolongar-se do estado de tensão no Médio Oriente, sem que se realizem passos decisivos para a paz, constitui um grave e constante perigo, que ameaça não só a tranquilidade e a segurança daquelas populações – e a paz do mundo inteiro –, mas também certos valores que são sumamente caros, por diferentes motivos, a grande parte da humanidade» (Exort. ap. Nobis in animo).

Amados irmãos e irmãs, a comunidade cristã da Terra Santa não se limitou a ser, ao longo dos séculos, guardiã dos Lugares da salvação, mas testemunhou constantemente, através das próprias tribulações, o mistério da Paixão do Senhor. E, com a sua capacidade de se erguer e avançar, anunciou, e continua a anunciar, que o Crucificado ressuscitou; com os sinais da Paixão, apareceu aos discípulos e subiu ao Céu, levando para o Pai a nossa humanidade atormentada mas redimida. Nestes tempos sombrios, em que as trevas da Sexta-Feira Santa parecem cobrir a vossa Terra e demasiadas partes do mundo desfiguradas pela loucura inútil da guerra, que é sempre e para todos uma sanguinosa derrota, vós sois tochas acesas na noite; sois sementes de bem numa terra dilacerada por conflitos.

Rezo por vós e convosco: «Senhor, Vós que sois a nossa paz (cf. Ef 2, 14-22), Vós que proclamastes bem-aventurados os obreiros da paz (cf. Mt 5, 9), libertai o coração do homem do ódio, da violência e da vingança. Nós Vos seguimos com os olhos postos em Vós que perdoais e sois manso e humilde de coração (cf. Mt 11, 29). Não deixeis que ninguém nos roube do coração a esperança de nos levantar e ressurgir convosco, fazei que não nos cansemos de afirmar a dignidade de todo o homem, sem distinção de religião, etnia ou nacionalidade, a começar pelos mais frágeis: as mulheres, os idosos, os pequeninos e os pobres».

Irmãos, irmãs, quero dizer-vos: Não estais só, nem vos deixaremos sozinhos; permaneceremos solidários convosco através da oração e da caridade operosa, esperando poder voltar em breve, peregrino, até junto de vós, para vos ver e abraçar, partir o pão da fraternidade e contemplar aqueles rebentos de esperança que brotaram das sementes por vós espalhadas no sofrimento e cultivadas com paciência.

Sei que os vossos Pastores, os religiosos e as religiosas estão unidos a vós: de coração lhes agradeço por tudo o que fizeram, e continuam a fazer. Cresça e brilhe, no cadinho do sofrimento, o ouro da unidade com os irmãos e as irmãs das outras Confissões cristãs, a quem desejo também manifestar solidariedade espiritual e exprimir o meu encorajamento. A todos recordo na oração.

Abençoo-vos e sobre vós invoco a proteção da Bem-Aventurada Virgem Maria, filha da vossa Terra. A todos os cristãos do mundo, renovo o convite a fazer-vos sentir o seu apoio concreto e rezar incansavelmente para que a população inteira da vossa querida Terra possa finalmente estar em paz.

Fraternamente,

Roma, São João de Latrão, Semana Santa de 2024.

FRANCISCO

 

Traduzione in lingua polacca

List Ojca Świętego Franciszka do katolików Ziemi Świętej

Drodzy bracia i siostry!

Od dawna o was myślę i modlę się za was każdego dnia. Ale teraz, w przededniu tej Wielkanocy, która dla was ma tak wiele wspólnego z Męką, a wciąż niewiele ze Zmartwychwstaniem, odczuwam potrzebę napisania do was, żeby wam powiedzieć, że noszę was w sercu. Jestem blisko was wszystkich, w waszych różnych obrządkach, drodzy wierni katolicy, rozproszeni po całej Ziemi Świętej: zwłaszcza tych, którzy w tym czasie najboleśniej cierpią z powodu absurdalnej tragedii wojny, dzieci, którym odmawia się przyszłości, tych, którzy płaczą i cierpią, tych, którzy doświadczają udręki i zagubienia.

Pascha, centrum naszej wiary, jest tym bardziej znacząca dla was, którzy obchodzicie ją w Miejscach, gdzie Pan żył, umarł i zmartwychwstał: nie tylko historia, ale także geografia zbawienia nie istniałyby bez Ziemi, którą zamieszkujecie od wieków, gdzie pragniecie pozostać i gdzie dobrze, abyście mogli pozostać. Dziękuję za wasze świadectwo wiary, dziękuję za waszą wzajemną miłość, dziękuję za to, że potraficie żywić nadzieję wbrew wszelkiej nadziei.

Pragnę, aby każdy z was odczuł moje uczucia ojca, który zna wasze cierpienia i trudy, szczególnie te z ostatnich miesięcy. Obyście wraz z moimi uczuciami poczuli miłość wszystkich katolików świata! Niech Pan Jezus, nasze Życie, jako Dobry Samarytanin, wyleje na rany waszego ciała i duszy oliwę pocieszenia i wino nadziei.

Myśląc o was, powraca na myśl pielgrzymka, którą odbyłem pośród was dziesięć lat temu; i powtarzam słowa, które św. Paweł VI, pierwszy Następca Piotra, który pielgrzymował do Ziemi Świętej, skierował do wszystkich wierzących pięćdziesiąt lat temu: „Utrzymywanie się stanu napięcia na Bliskim Wschodzie, bez podjęcia jakichkolwiek rozstrzygających kroków w kierunku pokoju stanowi poważne i stałe niebezpieczeństwo, które zagraża nie tylko spokojowi i bezpieczeństwu tych narodów – i pokojowi całego świata – ale także pewnym wartościom niezwykle drogim, z różnych powodów, wielkiej części ludzkości” (Adhort. apost. Nobis in animo).

Drodzy bracia i siostry, wspólnota chrześcijańska Ziemi Świętej nie tylko przez wieki była kustoszem Miejsc zbawienia, ale poprzez swoje cierpienia nieustannie dawała świadectwo tajemnicy Męki Pańskiej. A dzięki swojej zdolności do wstawania i podążania naprzód głosiła i nadal ogłasza, że Ukrzyżowany jest Zmartwychwstałym, że poprzez znaki Męki ukazał się uczniom i wstąpił do nieba, zabierając do Ojca nasze udręczone, ale odkupione człowieczeństwo. W tych mrocznych czasach, kiedy wydaje się, że ciemność Wielkiego Piątku ogarnia waszą Ziemię i zbyt wiele części świata oszpeconych bezużytecznym szaleństwem wojny, która zawsze i dla wszystkich jest krwawą porażką, jesteście pochodniami zapalonymi w nocy; jesteście ziarnami dobra w ziemi rozdartej konfliktami.

Za was i z wami modlę się: „Panie, który jesteś naszym pokojem (por. Ef 2, 14-22), który głosisz, że błogosławieni, którzy wprowadzają pokój (por. Mt 5, 9), uwolnij serce człowieka od nienawiści, przemocy i zemsty. Patrzymy na Ciebie i podążamy za Tobą, który przebaczasz, który jesteś cichy i pokornego serca (por. Mt 11, 29). Spraw, aby nikt nie wykradł z naszych serc nadziei, że nas podniesiesz, i że z Tobą zmartwychwstaniemy, spraw, abyśmy niestrudzenie potwierdzali godność każdego człowieka, bez względu na religię, pochodzenie etniczne czy narodowość, poczynając od najsłabszych: kobiet, osób starszych, maluczkich i ubogich”.

Bracia, siostry, chcę wam powiedzieć: nie jesteście sami i nie zostawimy was samych, ale pozostaniemy solidarni z wami poprzez modlitwę i czynną miłość, mając nadzieję, że wkrótce będziemy mogli powrócić do was jako pielgrzymi, aby spojrzeć wam w oczy i objąć was, aby przełamać chleb braterstwa i podziwiać te zaczyny nadziei, które wyrosły z waszych nasion, rozrzuconych w smutku i pielęgnowanych z cierpliwością.

Wiem, że wasi pasterze, zakonnicy i zakonnice są blisko was: dziękuję im z serca za to, czego dokonali i co czynią nadal. Niech w tyglu cierpienia wzrasta i jaśnieje złoto jedności, także z braćmi i siostrami innych wyznań chrześcijańskich, którym również pragnę okazać moją duchową bliskość i wyrazić słowa otuchy. Wszystkich ogarniam moją modlitwą.

Błogosławię was i modlę się o opiekę nad wami Najświętszej Maryi Panny, Córki waszej Ziemi. Ponawiam zachętę do wszystkich chrześcijan świata, aby dali wam odczuć swoje konkretne wsparcie i aby modlili się niestrudzenie, żeby wszyscy mieszkańcy waszej drogiej Ziemi mogli wreszcie zaznać pokoju.

Z braterskim pozdrowieniem,

Rzym, u Świętego Jana na Lateranie, Wielki Tydzień 2024 roku.

FRANCISZEK

 

Traduzione in lingua araba


رسالة قداسة البابا فرنسيس

إلى المؤمنين الكاثوليك في الأرض المقدّسة   

الإخوة والأخوات الأعزّاء،

أفكّر فيكم منذ زمن، وأصلّي من أجلكم كلّ يوم. والآن، في عشيّة عيد القيامة المجيدة، المليء لكم بالآلام الكثيرة ونور القيامة ضئيل، أشعر بالحاجة إلى أن أكتب إليكم لأقول لكم إنّني أحملكم في قلبي. أنا قريبٌ منكم جميعًا، في طقوسكم المختلفة، أيّها المؤمنون الكاثوليك الأعزّاء المنتشرون في جميع أنحاء الأرض المقدّسة: ولا سيّما الّذين يُعانون، في هذه الظّروف الصّعبة، بشكل مؤلِم جدًّا من مأساة الحرب الهوجاء، والأطفال الّذين حُرِموا المستقبل، والّذين يبكون ويتألّمون، والّذين يعيشون في القلق والضّياع.

الفصح، قلب إيماننا، له معنى أبلغ لكم، أنتم الّذين تحتفلون به في الأماكن الّتي عاش فيها الرّبّ يسوع ومات وقام من بين الأموات. من دون الأرض الّتي تسكنونها منذ قرون، وحيث تريدون أن تبقوا، وهو صواب أن تبقوا، لا يوجد تاريخ خلاص ولا جغرافيّة خلاص. شكرًا على شهادتكم للإيمان، وشكرًا للمحبّة فيما بينكم، وشكرًا لأنّكم تتمسّكون بالرّجاء رغم ضياع كلّ رجاء.

أريد أن يشعر كلّ واحد منكم بمحبّتي كأب، يعرف آلامكم ومصاعبكم، وخاصّة تلك الّتي واجهتموها في الأشهر الأخيرة. ومع محبّتي، أريد أن تشعروا بمودّة جميع الكاثوليك في العالم! أسأل الرّبّ يسوع، الّذي هو حياتنا، أن يسكب، على جراحكم في النّفس والجسد، مثل السّامري الرّحيم، زيت التّعزية وخمر الرّجاء.

أفكّر فيكم، وأتذكّر الحَجّ الذي قمت بِه بينكم منذ عشر سنوات، وأُردّد كلمات القدّيس البابا بولس السّادس، أوّل خليفة لبطرس حَجَّ إلى الأرض المقدّسة، الّتي وجّهها إلى جميع المؤمنين قبل خمسين سنة: "استمرار حالة التّوتّر في الشّرق الأوسط، دون اتّخاذ خطوات حاسمة نحو السّلام، يشكّل خطرًا جسيمًا ومستمرًّا، لا يهدّد فقط هدوء وأمن السّكّان هناك- وسلام العالم أجمع – بل أيضًا بعض القِيَم العزيزة جدًّا لعدة أسباب على جزء كبير من الإنسانيّة" (الإرشاد الرّسولي، Nobis in Animo).

أيّها الإخوة والأخوات الأعزّاء، لم تكن الجماعة المسيحيّة في الأرض المقدّسة، وعلى مَرِّ القرون، حارسة لأماكن الخلاص فقط، بل شهدت باستمرار، بآلامها، لسِرِّ آلام الرّبّ يسوع. وبقدرتها على النّهوض والاستمرار، أعلنت ولا تزال تُعلن أنّ المصلوب قام من بين الأموات، وأنّه ظهر للتّلاميذ وهو يحمل علامات الآلام، وصعد إلى السّماء، وحمل إلى الآب بشريّتنا المعذّبة الّتي فداها. في هذه الأوقات المظلمة، التي فيها يبدو أنّ ظلام الجمعة العظيمة يُغَطّي أرضكم وأنحاء كثيرة جدًّا من العالم الّتي شوّهها جنون الحرب الّتي لا فائدة منها، والّتي هي دائمًا وللجميع هزيمة دمويّة، أنتم شعلة مضاءة في الليل، أنتم بذور صلاح في أرض مزّقتها الصّراعات.

أصلّي من أجلكم ومعكم: ”يا ربّ، أنت الّذي هو سلامنا (راجع أفسس 2، 14-22)، وأنت الّذي قُلت: طوبى للسّاعين إلى السّلام (راجع متّى 5، 9)، حرّر قلب الإنسان من الكراهية ومن العنف والانتقام. نحن ننظر إليك ونتبعك، أنت الّذي تغفر، وأنت الوديع ومتواضع القلب (راجع متّى 11، 29). لا تدع أحدًا يسلب الرّجاء من قلبنا فننهض ونقوم معك من جديد، ولا تجعلنا نتعب من التّأكيد على كرامة كلّ إنسان، دون تمييز في الدّين أو العِرق أو الجنسيّة، بدءًا من الأضعفين: من النّساء، والكبار المتقدّمين في السّن، والصّغار، والفقراء“.

أيّها الإخوة والأخوات، أريد أن أقول لكم: أنتم لستم وحدكم ولن نترككم وحدكم، بل سنبقى متضامنين معكم بالصّلاة وبمحبّة ناشطة، وأتمنّى أن أتمكّن من أن أرجع إليكم قريبًا حاجًّا، لكي أنظر إلى عيونكم وأعانقكم، ولكي نكسر خبز الأخوّة معًا ونتأمّل في براعم الرّجاء التي نمت من البذار الّتي نثرتموها في الألم ونَمَّوْتُموها في الصَّبر.

أعلَم أنّ رُعاتكم، والرّهبان والرّاهبات، قريبون منكم: أشكرهم من قلبي على ما عملوا وما زالوا يعملون. ليَزْدَدْ ويسطَعْ، في بوتقة الألم، ذهب الوَحدة مع الإخوة والأخوات في الجماعات المسيحيّة الأخرى، الّذين أريد أيضًا أن أؤكّد لهم على قُربي الرّوحيّ، وأن أعبِّر لهم عن تشجيعي. أحملكم جميعًا في صلاتي.

أبارككم وأسأل من أجلكم حماية سيّدتنا مريم العذراء، ابنة أرضكم. وأجدّد دعوتي إلى جميع المسيحيّين في العالم ليُظهِروا دعمهم لكم بالعمل، وليُصَلُّوا لكم دون كلل، لكي يَنعَم أخيرًا جميع سكان أرضكم العزيزة بالسّلام.

مع تحيّتي الأخويّة،

روما، بازيليكا القدّيس يوحنّا في اللاتران، الأسبوع المقدّس 2024.

فرنسيس

© http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino.html - 27 marzo 2024